Cet article est une traduction et adaptation d’un article anglais du BCG. La version originale est accessible ici.
Deux ans après le début de la transformation de Parsons Corporation, passant d’une entreprise privée d’ingénierie à une société technologique cotée en bourse, Chuck Harrington, alors président-directeur général, a fait une constatation essentielle : mener à bien une telle métamorphose nécessitait plus qu’une vision forte. Il lui fallait un partenaire stratégique capable de compléter son leadership.
Ce partenaire fut Virginia Grebbien, une cadre expérimentée de Parsons, dotée d’une expertise approfondie en opérations commerciales et en relations avec les conseils d’administration. Ensemble, ils ont orchestré la transformation : Harrington a conçu la vision stratégique, tandis que Grebbien a mobilisé les parties prenantes, anticipé et résolu les défis émergents, et assuré la coordination des multiples éléments en mouvement. Leurs efforts ont porté leurs fruits lorsque Parsons a fait son entrée en bourse, avec une clôture des actions 11 % au-dessus du prix initial dès le premier jour.
Cette histoire illustre le pouvoir transformateur d’un Chief of Staff (CoS) bien choisi. Plus qu’un simple assistant exécutif, un CoS compétent joue un rôle stratégique, agit en tant que conseiller de confiance et amplifie l’efficacité opérationnelle, permettant au PDG de se concentrer sur les priorités à fort impact. Toutefois, la réussite repose sur une adéquation parfaite : il faut un profil qui complète les forces du PDG et qui s’intègre harmonieusement à la culture de l’entreprise.
Pourquoi le rôle de Chief of Staff est essentiel aujourd’hui
Le rôle de CoS évolue rapidement. Initialement conçu dans les contextes militaire et politique pour gérer des opérations complexes, il s’est imposé dans le secteur privé, notamment à mesure que les PDG modernes doivent faire face à des marchés dynamiques, des environnements complexes et des attentes croissantes des parties prenantes. Sa popularité a fortement augmenté après la pandémie de COVID-19, reflétant le besoin d’un support agile dans un contexte incertain.
Christine Barton, directrice associée senior au BCG, souligne qu’un CoS moderne accélère les priorités du PDG, amplifie son impact et agit comme un pont stratégique au sein de l’organisation. Dans les grandes entreprises, cela peut aller de la conduite de transformations numériques à la gestion des risques géopolitiques.
Créer un partenariat réussi entre PDG et CoS
Établir une relation productive entre le PDG et le CoS commence par une compréhension claire des besoins du PDG et de l’impact potentiel du CoS. Les PDG doivent réfléchir à leurs forces et faiblesses pour identifier un partenaire complémentaire. La connaissance institutionnelle est souvent un atout majeur, ce qui rend les candidats internes plus adaptés que les recrues externes.
Le rôle de CoS peut prendre différentes formes, allant de facilitateur opérationnel à stratège senior et représentant du PDG. Le choix du modèle dépend des objectifs du PDG et de la complexité de l’organisation. Mais quel que soit le niveau, un CoS doit permettre au PDG de se libérer des distractions, d’harmoniser les efforts de la direction et d’étendre son influence et son efficacité.
Libérer le potentiel du PDG
Un Chief of Staff n’est pas un luxe, mais un multiplicateur de forces. En s’alignant sur la vision du PDG et en anticipant les défis, le bon CoS transforme la capacité de leadership, offrant une valeur durable à l’organisation. Dans un monde en constante évolution, ce rôle s’avère indispensable pour les PDG cherchant à diriger de manière efficace et stratégique.
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Cet article est une traduction et adaptation d’un article anglais du BCG. La version originale est accessible ici
