Roland Berger et l’Institut Choiseul ont récemment publié les résultats d’une étude traitant de l’évolution des Chief of Staff.
Souvent, le CoS se demande l’avenir de sa fonction, puisque dans certains cas sa mission est remplie après la finalisation de certains grands projets (restructuration, projets transverses, optimisations diverses) mais aussi parce qu’un moment, naît la volonté d’avoir plus de responsabilités qu’un rôle consultatif, généraliste et opérant en transverse. Pour l’avoir ressenti, après 2 ans dans mon entreprise, la responsabilité d’un P&L par exemple, était quelque chose qui m’intriguais.
Le contenu de l’étude Roland Berger x Institut Choiseul
Si le rôle de CoS est un véritable tremplin (à conditions de bien l’exploiter et de réussir ses missions). Cette étude relayée par Anne Corteggiano, illustre la polyvalence du poste de Chief of Staff, puisque dans le top 5 des postes occupés après un rôle de CoS, on retrouve CFO, CSO et COO notamment.
Comment expliquer cette variété de postes ?
D’une part, par la variété des sujets adressés par le Chief of Staff au contact de son dirigeant, le CoS sait s’adapter à des environnements différents. Mais une fois sa mission remplie ou arrivé un certains moment, le CoS cherche à se spécialiser, puisqu’un profil généraliste peut s’avérer être un frein dans son évolution de carrière. (Comme quoi, chercher un CoS pour du Long Termes est relativement utopique, les personnes souhaitant rester sur ce type de poste étant relativement limité – ou alors ils resteront jusqu’à obtenir une proposition de périmètre dédié plus intéressante.)
Mais aussi par le background des CoS. Généralement ancien consultants et diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieur, ils ont des notions solides en finance, gestion d’entreprise, marketing et commerce. Le volet « Opérations » s’acquiert généralement dans le monde professionnel via des formations spécifiques (type L6S, Agile, SAFe, Lean…).
Est-ce que ça veut dire qu’un Chief of Staff finit par s’ennuyer ?
Je ne pense pas. Je pense surtout qu’en général, il s’agit d’une ambition d’atteindre les hautes sphères de l’entreprise. D’une part, parce que c’est généralement mieux rémunéré. D’autre part, parce qu’il s’agit aussi d’un élément de différenciation sociale, admettons-le !
Personnellement, je me retrouve fortement dans le rôle de CoS, cette polyvalence de sujets et cette proximité avec le dirigeant me plaît énormément, puisque ça permet aussi d’aborder des sujets d’entreprise mais aussi sur ses aspects personnels et patrimoniaux par exemple.
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