accompagner CEO M&A

Accompagner son CEO en période de M&A


Quand on est Chief of Staff, on travaille étroitement avec les plus hautes instances de l’entreprise, que ce soit les C-levels ou le CEO et parfois même, avec de la chance, on travaille avec les fondateurs de l’entreprise.

Ce positionnement garanti de nombreux challenges et une forte exposition à des sujets stratégiques dont la fusion acquisition peut faire partie. Je profite de mon actualité professionnelle actuelle pour partager le rôle que j’exerce en tant que Chief of Staff, en période de M&A.

J’accompagne actuellement, en tant que Freelance, le fondateur d’une belle entreprise dans ses ambitions de croissance externes. L’entreprise a connu une forte croissance sur ses marchés et n’a pas d’équipe M&A dédiée. Bien sûr, elle a une équipe finance, mais qui, on s’en doute tous, ne peut se consacrer à l’activité à temps plein, puisque la recherche de cibles potentielles, la prise de contact et l’animation du process sont des activités qui prennent énormément de temps.

En tant que Chief of staff, entre d’autres sujets sur lesquels je suis actionnable, mon client m’a demandé d’alimenter le pipe d’opportunités M&A et de défendre ses intérêts.

Comprendre ici:

  1. Identifier les meilleures cibles en termes de potentiels de croissance
  2. Représenter mon client dans les premiers échanges
  3. M’assurer de la confidentialité des échanges
  4. Défendre le budget et les valorisations en lien avec les ambitions du client.

« Mais du coup, tu es juste un consultant externe ? »

On peut voir les choses comme ça, si on s’arrête au prisme « Interim M&A » de la mission décrite dans cet article. Pour autant, j’interviens aussi sur d’autres sujets stratégiques de l’entreprise, bien évidemment, ça représente une plus faible partie de mon implication.

J’interviens aussi sur toute la chaine de valeur du deal, de la détection à la négociation jusqu’à la Post Merger Integration. Ce périmètre élargi va donc un peu plus loin que bons nombres de cabinets de conseil dédiés.

« Et comment tu te rémunères sur cette mission ? « 

Globalement, nous avons un deal avec nombre de jours mensuels dédiés à la M&A auquel on applique un taux journalier. Puis, comme dans beaucoup d’activités de conseil en fusaq, une part variable en pourcentage du montant du closing du deal. C’est un deal correct, permettant à la fois de rémunérer le travail effectué tout en incentivant sur la réussite collective.

« Et la suite ? »

La suite est libre, mais globalement l’objectif en tant que Chief of Staff et selon ma conception très personnelle de ce rôle: je dois créer des systèmes pour que mon client puisse s’en sortir sans moi. C’est à dire, que je mets en place les process et outils permettant le suivi des opportunités via un « CRM » bricolé sur Notion mais qui fait complètement l’affaire quand on est pas chez Goldman.

Et, dans mon approche full service, j’accompagnerai mon client dans la pérennisation de l’activité, via le recrutement des profils clefs, toujours en défendant les intérêts de mon client, avec le meilleur rapport compètences/coût du travail.

Globalement, j’essaye au travers de mon engagement, de faire grandir l’entreprise de mon client afin de consolider son patrimoine personnel, puisqu’il est le fondateur et l’actionnaire principal de l’entreprise.

Des questions sur mon rôle ? Ce formulaire est là pour ça

Questions fréquentes

Quelles sont les différences entre un consultant et un chief of staff ?

Le consultant intervient sur un périmètre clairement défini pour les besoins d’un projet spécifique. Le Chief of Staff, en étant polyvalent, est lui, mobilisé et mobilisable sur plusieurs problématiques en même temps et surtout a une position particulière: la défense des intérêts du dirigeant auquel il est attaché.

Comment devenir Chief of Staff ?

Habituellement, les Chief of Staff francophones proviennent de cabinets de conseils de premier plans et ont un très beau diplôme. Chose qui est moins vrai dans les pays anglosaxons.

Comment savoir ce qu’est un bon deal en M&A?

Un bon deal en M&A est celui qui correspond aux besoins du client, en termes de ROI potentiel, de prix, et de risques. Il s’agit de préserver les intérêts de l’entreprise acheteuse pour qu’elle en tire pleinement partie. Un bon deal en M&A, c’est aussi celui qu’on saura intégrer et qu’on ne risque pas de planter (on pense aux rachats de Carrefour de certaines start-ups, par exemple).

Le French CoS
Le French CoS

Chief of staff passé dans un grand groupe international, je suis désormais à mon compte. Véritable second cerveau et deuxième paire de bras du dirigeant, je l'accompagne dans ses ambitions personnelles, sa stratégie corporate et ses projets transverses.

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